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océan, pomone, etc...

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11 novembre 2012

Océan

Océan
J'emprunte à Marguerite Duras ses mots dans " La passion suspendue" (Seuil), tant je les sens miens... Cet homme m'a quittée... Je donne par ce blog une forme artistique à cette passion. Je crois que j'ai toujours su que c'était là son devenir. Ecrire...
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26 février 2013

Aujourd'hui

Aujourd'hui, j'ai eu envie d'écrire "aujourd'hui".

Tu resteras à jamais inscrit en moi.

Ecris, dessine, peins, joue, modèle la glaise,crée, vis aime...Conquière ta liberté et tes vraies envies.

Je t'aime moi aussi pour toujours.

 

20 février 2013

Douleur de Toi à l'infini

 

Cette douleur qui m'a envahie est plus profonde que l'envie de mourir...

J'aurais tant voulu être ton amante secrète et clandestine.

Tu m'a fait trembler de manque de toi pour la première fois une nuit d'été

Tu m'as donné envie de vomir d'horreur pour la première fois dans une ville en surchauffe.

Tu m'as donné envie de mourrir pour la première fois, puis tant et tant.

Le sentiment de désespoir a  envahi mes heures, mon corps, a tout recouvert. Je n'ai plus d'espace à vivre. Je n'ai plus de respiration, rien.

Le désespoir est infini

A l'infini la douleur de toi....

5 février 2013

Message d'erreur

 

Je sais maintenant que l'on peut aimer définitivement un homme dont on ne saura jamais s'il boit du thé ou du café le matin.

J'aimerais tant ne plus t'aimer.

Je sais maintenant que ce n'est pas possible.

 Je sais maintenant que l'on peut mourrir d'amour à 57 ans.

20 janvier 2013

Ton sourire et ta peau

Ton sourire et ta peau resteront l'inouî d'un désir demeuré désir.

Désir inassouvi qui me hantera désormais.

Du réel transmuté en amour, en passion, en images, en textes, en mémoire...

Tenir sur son désir est le seul cap possible d'une vie.

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6 janvier 2013

Je ne veux rien oublier

 Aujourd'hui six mois jour pour jour où...

Je ne veux rien oublier. T'oublier serait m'oublier moi même (citation de Malraux, je crois)

3 décembre 2012

FIN

Crescendo des tweets et des messages, tirs rapprochés 48h pour qu'enfin tu tiennes ta promesse : me téléphoner (fin novembre).

Le dernier :

"Alain,
J'ai absolument besoin de ton appel. Ton silence ne peut en tenir lieu. Tu avais promis et je t'ai fait confiance (Tu te souviens probablement où et quand je t'ai dit te faire confiance).
Je suis en miettes et  j'ai besoin de ton dire et de ta vérité.  J'ai tout entrepris pour ne pas sombrer, mais le naufrage est proche. j'ai besoin de toi. juste parler. J'ai des milliers de mots, d'images, de questions et de pensées en souffrance, qui ne peuvent rester dans une poubelle informatique.    Même si pour toi qui a récupéré ton "tout", je ne suis que du "rien", je suis tout de même un être humain .Tant de virtuel et le silence ne me permettent pas de passer à autre chose. Ne cherche pas à me "manager", ça je m'en charge.  Ton silence méprisant est une violence inouie, dictatoriale. Je ne te reconnais pas.  Je t'en supplie, un peu d'humanité, réponds moi."
Je ne tiens plus debout. je suis dans un état de tension absolue.
Tu m'appelles : c'est la dernière fois que je verrai ton visage s'afficher sur mon téléphone.
Je m'isole dans la voiture.
D viendra au milieu de ce moment, ouvrir la portière dans une attitude de propriétaire trahi. Je l'éconduis violement.
Tu dis être dépressif toi aussi et sutout ta femme.
Tu es d'une brutalité, d'un cynisme inouï avec moi. Tu parles de harcelement : je ne t'ai pas contacté depuis deux mois....
Tu n'as pas le moindre égard, la moindre attention, aucune délicatesse.
Tu n'entends pas.
 
C'est fini répètes-tu...
 
Comme si, je n'avais pas compris cela depuis longtemps.
Tu ne me donneras pas le temps et les mots de vérité dont j'ai besoin.
Tu me laisses dans ce virtuel de ces derniers mois.
Tu assassines nos meilleurs instants.
En quelques minutes, tu me détruits, tu détruis mon passé, mes souvenirs de très loin et de si près...
Je suis anéantie.
Définitivement.
 
25 septembre 2012

Est-ce ainsi que les hommes vivent? Aragon

Est-ce ainsi que les hommes vivent?

Et leurs  baisers au loin les suivent. Aragon

Une femme ne peut pas vivre ainsi. Je suis cette femme.

Faut-il que j'accepte ce réel de notre re-rencontre et de cette perte? Je n'ai pas rêvé : ni la rencontre, ni la perte.  La perte m'est inenvisageable, insoutenable. Je ne peux pas.

Je revendique ce que je suis, de t'aimer, de te le dire. Moi, je ne m'efface pas. Je n'accepte pas d'être effacée pour ta vie et ton confort.

40 ans d'histoire commune (avec une longue éclipse) ne peut s'effacer comme ça.

Je revis, je revois, le St-Cric  et ses tables enfumées du fond.

Aujourd'hui je sais que l'homme que tu es aujourd'hui, je l'aime et le désire plus que tout.

A 57 ans,  on sait qui on est et ce que l 'on veut. Je te veux. Tu es l'incarnation de mon désir, la source de ma vie créatrice.

J'ai bien conscience de qui tu es et de ce que tu veux :  ta vie est hors de moi,  même si une partie de ton désir va vers moi.

Alain,

Ta belle geôlière (cf. Moustaki "ma liberté"), ta femme, la mère de tes enfants que tu aimes n' a rien à redouter de moi, mais je ne veux pas disparaitre de ta vie.

Tu n'as rien à redouter de moi, je ne veux rien d'autre qu'un réel que j'ai déjà éprouvé et que je connais.

Tu es ma source.  De vie, de création, de tout.  Ne taris pas ma source.

Alain, fais-moi une place.

Je t'aime.

Je n'enverrai pas ce message.

 

25 septembre 2012

EFFACEE

Je t'appelle au bureau.

Tu parles d'une décision que nous aurions pris de mettre fin à notre relation.

Comment aurais-je pu m'associer à un tel projet? Il s'agit du tien.

Je comprends que tu as décidé de m'effacer de ta vie et de ta mémoire.

Je n'existe plus.

D'une voix blanche je te dis l'insupportable de n'avoir aucune importance pour toi.

C'est le contraire dis-tu, c'est parce que tu es trop importante....

Je t'arrache la promesse d'un appel.

Fin novembre.

 

18 septembre 2012

rupture douceur

 Je t'avais envoyé une déclaration d'amour, une nuit après un long téléphone où tu disais des choses très douces mais ne fixais pas de date pour une rencontre...

"Je vais tout perdre répétais-tu". Tout perdre c'était ta vie avec ta femme, ta famille.

Nous aurions dû nous rencontrer plus jeunes...disais-tu aussi.

Comment aurions-nous pu nous rencontrer plus jeunes?

Tu as répondu à cette déclaration et ces aveux par un message terrible. D'une brutalité infinie. Je n'ai pas envie de te voir écrivais-tu.

Le lendemain tu m'as appelée.

Un long appel de rupture. Sans me voir.

Tu me dis que tu avais écris un autre mail que tu n'as pas envoyé car il risquait de me "relancer".

Tu me dis que je suis complétement envahie de toi et toi aussi tu commences à être envahi de moi. Que plus tu cherches à le cacher, plus ça se voit. Ta femme le voit.

Je te dis l'amour que j'ai pour toi. Le sentiment de te savoir complétement. Je te connais.  Je sais tes failles et tes peurs, tu m'as donné à les voir. Je connais "tes vraies envies", mieux que toi sans doute qui les as tant enfouies, obturées...

Instinct. Nous nous ressemblons beaucoup. Une sensibilité pareille.

Tu me livres encore des secrets, de tes désirs. Tu ouvres une porte à un revoir, "d'accord, d'accord!"

Je te sens si proche.

Puis tu te ravises et dis adieu.

Tu raccroches. 

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  • Donner forme artistique à l'amour, au désir, au sexe du point de vue d'une femme à travers une passion amoureuse : textes, dessins, peintures, photos, emprunts, mixés, accumulés, recomposés, rejoués, exorcisés...Sans être Duras, ni Sophie Calle tenter..
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