Aujourd'hui
Aujourd'hui, j'ai eu envie d'écrire "aujourd'hui".
Tu resteras à jamais inscrit en moi.
Ecris, dessine, peins, joue, modèle la glaise,crée, vis aime...Conquière ta liberté et tes vraies envies.
Je t'aime moi aussi pour toujours.
Douleur de Toi à l'infini
Cette douleur qui m'a envahie est plus profonde que l'envie de mourir...
J'aurais tant voulu être ton amante secrète et clandestine.
Tu m'a fait trembler de manque de toi pour la première fois une nuit d'été
Tu m'as donné envie de vomir d'horreur pour la première fois dans une ville en surchauffe.
Tu m'as donné envie de mourrir pour la première fois, puis tant et tant.
Le sentiment de désespoir a envahi mes heures, mon corps, a tout recouvert. Je n'ai plus d'espace à vivre. Je n'ai plus de respiration, rien.
Le désespoir est infini
A l'infini la douleur de toi....
Message d'erreur
Je sais maintenant que l'on peut aimer définitivement un homme dont on ne saura jamais s'il boit du thé ou du café le matin.
J'aimerais tant ne plus t'aimer.
Je sais maintenant que ce n'est pas possible.
Je sais maintenant que l'on peut mourrir d'amour à 57 ans.
Ton sourire et ta peau
Ton sourire et ta peau resteront l'inouî d'un désir demeuré désir.
Désir inassouvi qui me hantera désormais.
Du réel transmuté en amour, en passion, en images, en textes, en mémoire...
Tenir sur son désir est le seul cap possible d'une vie.
Je ne veux rien oublier
Aujourd'hui six mois jour pour jour où...
Je ne veux rien oublier. T'oublier serait m'oublier moi même (citation de Malraux, je crois)
FIN
Crescendo des tweets et des messages, tirs rapprochés 48h pour qu'enfin tu tiennes ta promesse : me téléphoner (fin novembre).
Le dernier :
Est-ce ainsi que les hommes vivent? Aragon
Est-ce ainsi que les hommes vivent?
Et leurs baisers au loin les suivent. Aragon
Une femme ne peut pas vivre ainsi. Je suis cette femme.
Faut-il que j'accepte ce réel de notre re-rencontre et de cette perte? Je n'ai pas rêvé : ni la rencontre, ni la perte. La perte m'est inenvisageable, insoutenable. Je ne peux pas.
Je revendique ce que je suis, de t'aimer, de te le dire. Moi, je ne m'efface pas. Je n'accepte pas d'être effacée pour ta vie et ton confort.
40 ans d'histoire commune (avec une longue éclipse) ne peut s'effacer comme ça.
Je revis, je revois, le St-Cric et ses tables enfumées du fond.
Aujourd'hui je sais que l'homme que tu es aujourd'hui, je l'aime et le désire plus que tout.
A 57 ans, on sait qui on est et ce que l 'on veut. Je te veux. Tu es l'incarnation de mon désir, la source de ma vie créatrice.
J'ai bien conscience de qui tu es et de ce que tu veux : ta vie est hors de moi, même si une partie de ton désir va vers moi.
Alain,
Ta belle geôlière (cf. Moustaki "ma liberté"), ta femme, la mère de tes enfants que tu aimes n' a rien à redouter de moi, mais je ne veux pas disparaitre de ta vie.
Tu n'as rien à redouter de moi, je ne veux rien d'autre qu'un réel que j'ai déjà éprouvé et que je connais.
Tu es ma source. De vie, de création, de tout. Ne taris pas ma source.
Alain, fais-moi une place.
Je t'aime.
Je n'enverrai pas ce message.
EFFACEE
Je t'appelle au bureau.
Tu parles d'une décision que nous aurions pris de mettre fin à notre relation.
Comment aurais-je pu m'associer à un tel projet? Il s'agit du tien.
Je comprends que tu as décidé de m'effacer de ta vie et de ta mémoire.
Je n'existe plus.
D'une voix blanche je te dis l'insupportable de n'avoir aucune importance pour toi.
C'est le contraire dis-tu, c'est parce que tu es trop importante....
Je t'arrache la promesse d'un appel.
Fin novembre.
rupture douceur
Je t'avais envoyé une déclaration d'amour, une nuit après un long téléphone où tu disais des choses très douces mais ne fixais pas de date pour une rencontre...
"Je vais tout perdre répétais-tu". Tout perdre c'était ta vie avec ta femme, ta famille.
Nous aurions dû nous rencontrer plus jeunes...disais-tu aussi.
Comment aurions-nous pu nous rencontrer plus jeunes?
Tu as répondu à cette déclaration et ces aveux par un message terrible. D'une brutalité infinie. Je n'ai pas envie de te voir écrivais-tu.
Le lendemain tu m'as appelée.
Un long appel de rupture. Sans me voir.
Tu me dis que tu avais écris un autre mail que tu n'as pas envoyé car il risquait de me "relancer".
Tu me dis que je suis complétement envahie de toi et toi aussi tu commences à être envahi de moi. Que plus tu cherches à le cacher, plus ça se voit. Ta femme le voit.
Je te dis l'amour que j'ai pour toi. Le sentiment de te savoir complétement. Je te connais. Je sais tes failles et tes peurs, tu m'as donné à les voir. Je connais "tes vraies envies", mieux que toi sans doute qui les as tant enfouies, obturées...
Instinct. Nous nous ressemblons beaucoup. Une sensibilité pareille.
Tu me livres encore des secrets, de tes désirs. Tu ouvres une porte à un revoir, "d'accord, d'accord!"
Je te sens si proche.
Puis tu te ravises et dis adieu.
Tu raccroches.